Oui, si l'on en juge une récente étude américaine.

Réalisée en 2011, elle a rassemblé plus de 400 personnes âgées de 20 à 65 ans et souffrant de douleurs au dos chroniques (de cause non organique).

Le panel était divisé en trois cohortes, chacune ayant suivi l'un des protocoles de soins suivants : le massage structurel avec étirement et application d'une pression sur les fascias ; le massage suédois à la fois relaxant et tonifiant ; le traitement allopathique contre la douleur et l'inflammation, associé à des exercices physiques et à de la prévention.

À la fin de l'étude, 62 à 65 % des participants des deux groupes « massage » ont rapporté une amélioration de leur état physique contre 38 % chez le groupe ayant suivi le traitement classique.

Pour les chercheurs, l'idéal contre le mal du siècle serait donc d'associer traitement allopathique classique, massothérapie, exercices physiques et prévention.

Un bon massage doit-il faire mal ?

La règle fondamentale est "ne pas nuire", indique d'emblée le fondateur de Tip Touch.

On doit bien entendu identifier la zone de sensibilité de la personne, pour travailler juste en deçà et avoir des résultats, mais un massage bien fait ne doit pas faire mal. La masseuse doit travailler avec le corps et non contre. »

Durant le massage, c'est en effet un véritable dialogue qui se met en place entre les mains de la masseuse et le corps de la personne massée.

Par une écoute corporelle attentive et un toucher bienveillant, un bon praticien sait déceler les nœuds de tension.

Il doit également connaître les « trigger points » (points gâchette), ces zones où viennent se loger les microtensions, qui sont à travailler avec le plus grand soin sous peine de vous faire littéralement sursauter sur la table.

Un subtil équilibre en somme, que seuls une bonne formation et un véritable sens du toucher, bienveillant et conscient, peuvent garantir.